Rudi Maghuin 
José Molina 
Jose Antonio 
Miguel Hurrea 
Angel Solas 
Miguel Ramirez 
Diego Molina 
Vladi Merino 
José Merino 
- "Nous avons recommencé la fête l’année suivante. Cela a bien fonctionné aussi. Par faute de combattants nous avons cessé par la suite".
 
- "A la fin du foot, nous avons décidé de mettre le café en location. Pour continuer à payer les traites, nous l’avons loué un certain temps à une équipe de mini foot (Soccer en août 2003). "La Plaza" a été vendu en décembre 2004".
 
Le local a été vendu et revendu. Le terrain quant à lui a été repris par l’équipe de Hellas.
 
- "je trouve que c’est vraiment dommage. Notre volonté était vraiment de continuer. Il ne restait plus de locaux de football dans le quartier nord pour la colonie espagnole. Cette rupture s'est faite lentement. Parfois, je pensais à la Plaza. Il y avait des clients et je cherchais désespérément des anciens, des visages familiers".
 
- "A l’ouverture de la Plaza, pratiquement tout le monde était là. ensuite les anciens ont disparu. Ils passaient faire un tour sur la batte et ils ne s’arrêtaient plus. C’est dommage. Les habitudes ont changé et ça me manque beaucoup".
 
- "Je n’ai gardé aucun ressentiment envers qui que ce soit. J’’espère qu’il en va de même pour tout le monde. A part Michel Urrea que je vois très souvent (on se voit pratiquement tous les week-ends. et Aquilino que j’ai au téléphone de temps en temps, je ne vois plus personne".
 
Bobby ne regrette rien de ce qu'il a entrepris depuis son entrée au Lorca. Les activités comme les voyages, les bals, les bingos, les karaokés, la fête de la fraise etc. étaient très bien organisés. Ils étaient bien structurés.
 
- "Malgré le fait que c’était du boulot, nous étions toujours les mêmes. Ce que je regrette c’est ce manque de relations amicales et familiales. Je suis resté des années, sans revoir certains comme Angel Solas, Estève Silvestre et d’autres qui habitent la Préalle. Ce contact me manque. On se réunissait avec femmes et enfants pour simplement siroter un verre ou jouer aux cartes".
 
- "Maintenant, je vais à la fête du 1er mai pour voir surtout les anciens. Lillo, Nico, Paolo, Aurelio etc".
 
Bobby a été surtout séduit par le côté foot du Lorca. La politique ne l’intéressait pas vraiment. Il avoue que si le site Generación Lorca était surtout orienté sur la politique, il ne le visiterait pas autant.
 
- "Si ça avait été un site politique, je n’aurais pas fait attention. je suis resté en dehors du Lorca culturel car je ne m’intéressais pas à la politique. J'étais conscient des problèmes que connaissait mon pays. J'ai toujours vivement critiqué la politique dictatoriale en Espagne sans jamais m’impliqué dedans. Ce n’est qu'après ma rencontre avec Richard Durka, que je suis entré au Lorca. Je me suis intéressé à tout ce qui touchait le foot. Cela me plaisait et me convenait parfaitement. C’est pour ça que le site m’intéresse car il parle aussi de l’histoire du foot. Je le consulte régulièrement pour me mettre au courant des dernières nouvelles. Il reste une trace de notre passage et de tout ce que nous avons fait, des histoires et anecdotes à raconter. Heureusement qu’il y a le site pour ne rien oublier".
 
Bobby me raconte comment il occupe son temps libre. Il ne sait pas rester en place et il s'occupe d'une A.S.B.L.
 
- "Depuis l’arrêt du Lorca-Nord, Je n’ai plus participé à autre chose. C’est seulement depuis un an et demi que je me consacre à une A.S.B.L. qui s'appelle FEDEMOT. Cela consiste à donner des cours de moto et de mobylette à des adolescents de 14-15 ans mais pour apprendre sérieusement, pas pour s’amuser. Nous sommes sponsorisés par Ethias et la région wallonne. C'est géré par des bénévoles. Nous avons des motos, des mobylettes et des 2 roues électriques. Nous organisons des circuits sur le beau vélo de Ravel. Nous les accompagnons et assurons la sécurité en bloquant les routes pour le passage. Nous faisons aussi les médiations pénales. Au lieu de payer l’amende, ils doivent passer par notre A.S.B.L. quelques heures le samedi. On les renseigne sur les démarches administratives. Nous nous rendons aussi dans les écoles secondaires pour dispenser des cours. Nous faisons un stand lors de festivités pour nous faire connaitre que ce soit à Bruxelles ou à Bastogne. Les cours sont donnés aussi avec des simulateurs de motos".
 
Je lui demande comment il a vécu la fin du Lorca-Nord et quelle est la différence avec cette époque. Bobby me répond et conclut avec une certaine émotion.
 
- "Certaines personnes se sont investies et travaillé pour que cela démarre et fonctionne à travers le temps. Pourtant, cela s’est arrêté. C’est dommage mais les occupations et les centres d’intérêts des anciens ont changé. Les enfants ont grandi et nous sommes devenus grands-parents".
 
- " La différence entre notre époque et celle d’aujourd’hui, c’est l’égoïsme, le chacun pour soi. Peut-être que nous avons passé l'âge de faire des soirées ou d’organiser une activité à plusieurs. Il nous manque la force, l’envie".
 

- "Depuis la fermeture de la Plaza, sans lieu de retrouvailles, je n’ai plus eu de contacts.  Je me suis retrouvé dans le même état d'esprit qu’à la fin de ma carrière professionnelle. J’ai eu très dur".
 
- "Mon plus grand souhait c’est qu’on reste en contact et qu’on se retrouve souvent .Boire un verre, jouer une belote, s’amuser simplement lors d’une soirée. Malgré mes activités actuelles, ce passé me manque. Je suis quelqu'un d’assez timide. Lorsque je ne connais pas je reste à ma place et je n'essaye pas de m’imposer. Mais lorsque je suis bien dans un groupe, je m’amuse et ne vois pas les heures passer. C’est pour ça que je trouve dommage que tout ce soit arrêté".
 
Propos recueillis
Jose Merino.
- "A l'époque, Esme attribuait des surnoms à tout le monde. C'était le temps de la série télé Dallas et elle m'a probablement trouvé des similitudes avec le personnage de Bobby Ewing".
 
La famille Perez Delgado au complet est arrivée dans le Limbourg en 1962. Ne connaissant pas la neige, ils ont été servis ! C'était un hiver particulièrement rigoureux. Bobby est l'ainé de cinq frères. Manuel, Rafael, Bardomero et Francisco. Son père, Rafael dit "Pepe el sevillano" a travaillé quelques années au charbonnage et ensuite chez Ford. Ils sont revenus un certain temps à Chênée puis se sont installés définitivement à Liège. Dolores Delgado, sa mère, avait fort à faire avec la famille nombreuse.
 
- "Mes parents vivent toujours et sont installés à 15 Km de Carmona (Sevilla) dans leur village natal de Villa Nueva Del Rio y De La Minas. La particularité de ce village est qu'on le surnomme "el pueblo de las tres mentiras" (le village des trois mensonges). Il n'est pas nouveau (villa nueva) la rivière (rio) est à sec et les mines (minas) sont fermées".
 
Bobby sourit lorsqu'il survole sa carrière professionnelle.
 
- "J'ai été un touche-à-tout. J'ai travaillé au charbonnage de Beringen à 750 mètres de profondeur, j'ai été tourneur, j'ai fait de nombreux petits boulots comme démarcheur, représentant, agent d'assurance. J’ai toujours aimé travailler dans l’horeca et servir dans un bar ou un restaurant. J’ai aussi ouvert un bar restaurant en Espagne mais ça n’as pas marché".
 
- "Ensuite je suis entré comme polyvalent à Chertal. Pendant 15 ans j'ai fait les feux continus. J'ai terminé ma carrière comme assermenté par Cockerill pour jaugé les bateaux en travail de jour. Je suis prépensionné depuis 2009".
 
A Liège, il a fréquenté l'école Crève-Cœur avec Nico Cue, Aurelio Valle, les frères Merino etc.
 
- "Depuis mon retour à Liège, j'ai toujours habité le quartier Saint Léonard. Je connaissais pratiquement tout le monde. Je connaissais l'existence du club Garcia Lorca mais je ne le fréquentais pas. Mon père passait de temps en temps. J'ai connu Richard Durka. Nos deux enfants ont fréquenté l'école Sainte-Foy. C'est par son intermédiaire que j’ai commencé à côtoyer le Lorca lorsqu’il a déménagé rue du Potay. J’ai tout de suite apprécié car j’ai retrouvé toutes mes connaissances".
 
- "Lorsqu'Aquilino m’a demandé d’intégrer le comité activité, j'ai accepté de suite. Dès lors que ce soit comme secrétaire ou trésorier, j’ai toujours fait partie de près ou de loin des comités en place du club de foot du Lorca. Le comité foot était composé entre-autres de Tomas Martinez, Coito, Pereira, Iglesias, Vincent etc".
 

- "Je me souviens d'un bal de carnaval au Potay. Lorsqu'on a voulu partir, toutes les voitures des alentours avaient les pneus crevés".
 
- "Lorsque nous voulions organiser nos voyages en Espagne ou en Italie, il fallait se rendre à Gand ou Bruges négocier un car au meilleur prix.  A l'époque, internet n’existait pas".
 
- "Le club a déménagé à nouveau et s'est installé rue Jonruelle.  De nombreux bénévoles se sont unis pour effectuer différents travaux dont Santamaria".
 
- "Les activités marchaient du tonnerre. Les bals rue du Pommier, les tournois de Belote, les bingos. Malgré que le club rue Jonruelle avait une grande superficie, il ne fallait pas arriver trop tard les vendredis sinon il ne restait plus de places assises".
 
- "J'ai fait partie de la première équipe de vétérans avec Cristobal et Antoine Martinez, Alphonse Herrera, Josef Cusumano, Richard Durka, Jésus Estève, Roger Renders etc".
 

- "Au début toutes les équipes d'âge étaient représentées.  Mon frère Manu s’est occupé plusieurs fois de quelques -unes. La plupart des joueurs étaient de la maison. ils n'étaient pas payés. Nous n'avions pas besoin d'un grand budget. Ensuite, peu à peu, les clubmans ont arrêté et il a fallu transférer et payer les joueurs. En faisant les comptes il fallait un budget conséquent pour démarrer la saison".
 
Le local de la rue Jonruelle a été vendu. Aquilino Cordoba, Josef Cusumano, Bobby et d'autres voulaient continuer l'aventure. Leur objectif était vraiment de poursuivre l’histoire du Lorca-nord avec le local "la Plaza".
 
Pour pouvoir continuer le club de foot, on a créé une a.s.b.l. L'ancien café chez Pepon n’était pas à louer mais à vendre.  Le problème c’est qu’on ne prêtait pas les fonds nécessaires à une a.s.b.l. Aquilino et moi, avons acheté le bâtiment en septembre 1998. Nous avons réalisé l'ouverture en 1999.
 
- "Au début, tout allait bien. Le local était ouvert toute la semaine et il y avait du monde. Beaucoup de gérants se sont relayés dont Coito, Ferna et Lolo, Antoine martinez, Marcel Valle etc. Ensuite peu à peu l’assistance a diminué".
 
- "Malheureusement nous ne pouvions plus assumer toutes les dépenses avec si peu de clients.  L'équipe première, entrainée par Dany Mataïc, était composée de nombreux mercenaires. Des transferts ont été réalisés. Il fallait un trop grand budget pour commencer une nouvelle saison".
 
- "Malgré la diminution des équipes au sein du club, les bénévoles ont déserté aussi".
 
- "Pour diminuer les coûts, nous avons décidé d’ouvrir seulement le week-end. Aquilino et moi nous sommes relayés un week-end sur deux".
 
- "A ce moment-là, je travaillais toujours à Cockerill. Mes journées étaient bien remplies depuis lundi jusqu’au dimanche soir. Cela a duré +/- 2 ans. Ensuite Aquilino a arrêté et j’ai repris tout seul. Malgré que mes journées fussent rémunérées par le club, mon cocon familial a commencé à en pâtir".
 
- "Pour récolter des fonds, Aquilino et moi avons organisé dans le cadre de la fête de la fraise à Vottem un stand espagnol.  Spécialités, folklore avec groupes flamenco etc. Anecdote : à la fin de la soirée, on démarre avec la camionnette chargée. Aquilino perd sa casquette. N’attendant pas l’arrêt complet du véhicule, il a voulu descendre et a eu un petit accident à tel point qu’il s’est retrouvé à l’hôpital. On a dû lui mettre des broches au bras".
Liège août 2012
 
Comme le temps passe ! Huit mois se sont écoulés depuis ma première interview. Je pensais avancer très vite sur le sujet. Force est de constater que de nombreux paramètres ont freiné la finalisation de ces entrevues. Je continue avec le même enthousiasme et le même plaisir à vous narrer les récits de nos amis.
 
Je vous présente l'histoire de Jose Antonio Perez Delgado. Ce nom ne vous dit sûrement pas grand-chose. Pourtant, nous l'avons fréquenté dans notre enfance et ensuite, il a fait partie de la génération Lorca.
 
Jose Antonio Perez Delgado est né le 31 mars 1956. Il est marié depuis 21 ans à Béatrice Hansen et ont une fille de 20 ans prénommée Ambre. Jose Antonio a aussi un fils de 33 ans, Michael, né d'un précédent mariage.
 
Jose Antonio est mieux connu sous le diminutif de Bobby. Ce surnom lui a été attribué au Lorca par Esme Cue.
Accueil 
Album des photos   
L'histoire 
Le blog de José Merino 
Articles 
Chronologie 
Vous êtes ici : 
Reportages/ 
Liens  
Album des photos   
L'histoire 
Le blog de José Merino 
Articles 
Chronologie 
Bibliothèque poètes 
Recevez nos mise à jour 
Histoire du football C.F.G.Lorca 
Qui sommes nous? 
Liège, terre d'accueil 
Nos chroniques 
Le Club.F.G.Lorca de Liège 
Mémoires d'immigrés 
Les albums de photos 
EN 1969 NAISSE LE FOOTBALL CLUB FEDERICO GARCIA LORCA
   Copyright © generaciónlorca 2010
Quand les utopies se réalisent à coup de SOLIDARITÉ et que L'AMITIÉ remplace la famille quand elle est loin. Colectivo Generacion Lorca.
Bienvenue sur notre site web
Liège, terre d'accueil.
Condoléances 
Interprétations musicales  
Reportage photographique 
Dossier de presse 
Accueil des aînés 
Réception au C.P.C.R  
Discours de l'inauguration 
2014_Inauguration 3 octobre 
Copyright © generaciónlorca 2010
Liège, terre d'accueil
"À LA RECHERCHE DE LIBERTÉ ET D'UN MONDE MEILLEUR ..."
QUAND LES UTOPIES SE RÉALISENT À COUP DE SOLIDARITÉ ET QUE L’AMITIÉ REMPLACE LA FAMILLE QUAND ELLE EST LOIN .
 
GÉNÉRATION LORCA
2010_2014_Le projet en images 
2009_Synthèse 1°réunion 
2010_Accueil chaleureux 
2013_Communiqués de la ville de Liège 
2011_Une initiative citoyenne 
2012_La Nocturne des Coteaux 
Le Club.F.G.Lorca de Liège 
Bibliothèque poètes 
Histoire du footbal C.F.G.Lorca 
Les albums de photos 
Nos chroniques 
Mémoires d'immigrés 
Le "Mur des Libertés" 
Ainsi tout commença... 
Choix de langues 
Qui sommes nous? 
Accueil 
Vous êtes ici:Le "Mur des Libertés" 
Accueil des aînés 
Les moments forts de cette journée: